Machine sentimentale

Taille :  40 X 40 X 110 cm

Matériaux : Laiton, cuivre, acier, cuir, moteur électrique.

Date de réalisation : 1983-86

Crédit photographique : Jean Philippe MATERN

Face à la « La machine sentimentale », le spectateur perçoit par l’espace vide dessiné par l’extrémité des pinceaux et les formes métalliques qu’il est en présence d’une prothèse caressante construite pour le corps féminin. À qui est destinée cette machine ? à la femme absente ? ou au visiteur qui peut mettre en branle la sensuelle mécanique ? Car ici encore, c’est lui qui déclenche la marche des rouages, des engrenages et des vibrateurs. C’est lui qui, pressant sur le commutateur à pied placé devant l‘automate, anime l’ensemble. Les éléments mécaniques froids en bronze, en laiton, en acier et en cuivre enserrent le corps absent de manière définitive et contraignante. La contemplation de la sculpture, donne-t-elle envie au spectateur d’imaginer le corps suggéré manipulé ou de se plonger définitivement à l’intérieur des rouages ?